L’avenir des métiers de la mer et de la pêche éco-responsables en Bretagne : historique du projet

14 décembre 2012 | A la criée de Quiberon

Il pleut, la mer est déchaînée, Quiberon s’éveille. Au petit matin, vers 6h00, nous rentrons avec Jean-Luc dans la criée de Quiberon, situé à Port-Anna. Les mareyeurs arrivent et entrent dans la salle des ventes pendant une demie heure, tout cela sous le contrôle de Anne Guillaumin-Gautier, directrice de la criée. Puis, le personnel s’affaire pour transporter des sacs remplis de coquilles sur les transpalettes afin de les peser et de les étiqueter pour ensuite les charger dans les camions de chaque mareyeur. Cela durera environ deux heures, puis les employés de la criée nettoient le lieu.
Pendant ce temps là, nous montons dans les bureaux de la directrice car il y a trop de bruit en bas.
Comme à chaque tournage on nous offre le café, puis après quelques réglages, nous commençons l’interview. Je m’installe derrière la caméra, premier entretien que je filme. Jean-Luc commence à poser les premières questions et Mme Guillaumin nous explique son parcours très riche et continuera à répondre avec grand intérêt sur chaque sujet.
Enfin elle nous propose d’interviewer un de ces stagiaires, Yohann, qui va renter en formation courte au lycée aquacole et maritime d’Etel pour passer son brevet de « capitaine 200 ». Nous sortons de la criée, le vent est toujours aussi fort, ce qui rend la mer encore plus belle ! Cette journée de tournage se termina par l'interview de Janik Charron, femme pêcheur, situé à Saint Philbert, proche de la Trinité sur Mer.
Mélisande Gil


 

24 novembre 2012 | Tournage à la pointe de Kermancy

Je sors de mon bateau amarré au port d’Etel, Jean-Luc arrive au même moment, je monte dans sa voiture, direction la Trinité sur Mer pour allez interviewer Mickaël Tanguy, un ostréiculteur qui s’est diversifié en ouvrant un lieu de dégustation d'huitres.
Une demie heure plus tard nous arrivons à la baie de Crac, plus exactement à la pointe de Kermancy. Nous faisons les présentations autour d' un café. Son frère arrive, c'est son associé. Puis un premier client vient chercher des huîtres.
Nous décidons de nous installer dehors en terrasse avec en arrière-plan la baie et son bateau. Jean-Luc prend les commandes de la caméra, moi je rentre dans la peau du journaliste. Mickaël Tanguy est un peu nerveux au début, puis au fil de notre entretien est de plus en plus à l’aise et nous fait part de sa passion pour les huîtres. Comme il dit, « il vit huître ! ».
Ensuite je fais des plans d’illustration indiqués par Jean-Luc. Puis je réalise quelques prises de vues que m’inspire le lieu. Après nous retournons à nouveau dans le bar pour filmer l’ouverture des huîtres, la dégustation et les échanges verbaux. Mickaël Tanguy nous explique que la venue de la clientèle est souvent liée au temps : si le soleil est là, les clients sont là. Aujourd’hui, il fait maussade…
Le matériel rangé, Mickaël Tanguy nous propose une dégustation d’huître avant notre retour à Etel. Nous devrons retourner le voir pour filmer son travail en mer (dragage) et sur terre (triage).
Thomas Perrin