PrésentationLe documentaire « A la campagne, pourquoi pas ? »
« A la campagne, pourquoi pas » interroge des jeunes et des élus de six pays d’Europe sur l’installation des jeunes à la campagne. Les interviewés aiment le patrimoine naturel, culturel du territoire, facteur d’attractivité pour eux. Ils apprécient et se servent des politiques d’accueil qui orientent le choix d’installation notamment de ceux qui viennent de la ville. S’ils sont encore peu nombreux, ils contribuent naturellement à une économie de proximité. Ils sont également porteurs de lien durable ville-campagne. Ce documentaire constitue un outil d’information à destination des jeunes (urbains, ruraux) afin qu'ils envisagent des projets de vie et de travail en campagne. C’est un outil de réflexion et de débat pour les habitants des territoires ruraux et les élus, afin qu’ils intègrent ces attentes dans leur stratégie de développement.
« A la campagne pourquoi pas ? » : les jeunes en débattentL’intérêt qu’a suscité le documentaire (plus de 200 DVD diffusés, une dizaine d’interventions/présentations l’année de lancement, 2011, à l’occasion de réunions publiques…) a montré que ce sujet intéressait les territoires et que le mode de traitement choisi pouvait faciliter la mise en débat. Dans le cadre du Réseau Rural Bas-Normand, Savoir-Faire et Découverte a mené en 2012 une action spécifique en Basse-Normandie. Cette région reste peu attractive aux yeux des jeunes, particulièrement en zone rurale. Trois rencontres-débats ont ainsi été organisées sur la thématique des jeunes et de la création d’activité en zone rurale, en partenariat avec les Maisons Familiales Rurales et le Centre Régional d’Information Jeunesse
Le documentaire « A la campagne pourquoi pas » permettait dès le départ une dimension transnationale. En effet, les préoccupations des jeunes sont sensiblement les mêmes à travers l’Europe : une envie de liberté, d’autonomie, de qualité de vie, des projets à même de valoriser les ressources naturelles et culturelles des territoires, à travers des modes d’organisation souvent collectifs. De jeunes entrepreneurs ruraux, repérés dans le cadre de la phase préparatoire et installés à proximité, venaient témoigner pendant les tables rondes. Car ici comme ailleurs en Europe, des jeunes s’installent sur des activités innovantes (spiruline, cosmétique bio pour les bébés…), originales (le « meu-cola »), écologiques (permaculture, tourisme nature, fromage bio…). Comme ailleurs, ces jeunes ont ce goût d’entreprendre. La Basse-Normandie présente pour l’avantage d’avoir des terres moins chers et de qualité, un patrimoine naturel encore relativement préservé, une proximité avec de grands centres urbains.
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Le projet en images
Vidéos
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